Então, Pelosi, McCain et Graham… vem ou não este golpe de estado?... |
André Archimbaud, Bvoltaire, 2 de Março de 2017
Il y a ceux qui se rendent au chevet
de jeunes innocents martyrisés par l’implacable police. Il y a ceux qui
prospèrent dans le clientélisme ethno-catégoriel. Il y a ceux qui rééduquent la
jeunesse, le peuple, la nation, le monde. Bref, ceux qui adorent les idoles. Et
puis il y ceux qui choisissent de vivre, renversent les idoles, rassemblent,
montrent le chemin, donnent un sens à la politique. Les révolutionnaires…
Le discours de Donald Trump du 28
février 2017 restera dans les annales de la politique américaine. Certes, un
discours est seulement un discours, fait de quelques mots juxtaposés par des
rédacteurs professionnels, et récités avec plus ou moins de talent. Mais les
Américains ont eu droit à plus que ça: une cérémonie, celle de la fusion des institutions
avec un homme, une fois de plus sous-estimé par ses adversaires. Une
dernière chance pour ces institutions de fusionner avec le peuple…
Trump, diabolique, leur a donné
cette chance. Et les idoles vacillent. Une majorité des
élus républicains est tombée sous le charme.
Une minorité des
élus démocrates également. Ces derniers ont donc un choix: ou bien répondre aux
appels à l’unité pour réparer le pays et lui rendre la prospérité, ou bien
continuer de respecter les mots d’ordre de grève donnés par Soros, Pelosi et
les donateurs dans les salons de l’hôtel Mandarin de Washington, le 13 novembre
dernier. Ordre renouvelé le 21 janvier à Miami par le clintonien David Brock,
fort de sa récente cagnotte: American Bridge.
Le matin même, Pelosi claironnait
qu’un effort méthodique visant l’impeachment de Trump était en
route. Il suffisait de voir son visage le soir, au Capitole, tout comme celui
d’Elizabeth Warren, ou ceux de ses vieillissantes collègues déguisées en
«vestales» au blanc virginal, celui du droit des femmes, pour comprendre qu’il
se passait quelque chose d’imprévu.
Certes, Pelosi avait invité ses
contingents d‘immigrant illégaux, les «dreamers», croyant faire
mouche. Mais la culpabilisation changea de bord. Champion de la
contre-attaque, Trump avait invité les familles de citoyens dont les proches
avait été tués par des repris de justice, immigrants illégaux. Il
mit les victimes à l’honneur, devant environ 50 millions de téléspectateurs et
internautes, ovation après ovation. Mais, surtout, maître de l’esquive, il sut
concentrer les cœurs sur l’essentiel: le patriotisme, incarné par Carryn Owens,
la jeune veuve du commando de marine Ryan Owens, tout récemment mort au Yémen…
au cours d’une mission qualifiée d’incompétente par le pontifiant et cacochyme
sénateur républicain McCain. Pas de chance! Les parlementaires accordèrent plus de
deux minutes d’applaudissements à la veuve, les yeux au ciel, évoquant les
mânes de son époux. McCain rongeait le tapis…
Moment fusionnel… Van Jones, le
chroniqueur de CNN habituellement si hostile à Trump,
concluait: «C’est à ce moment précis [que Trump] est
devenu président, point final!»
Ayant touché les tripes et le cœur, restait au
président la tâche de convaincre les esprits en traçant un plan d’action simple
et clair, et surtout le plus bipartisan possible: en insérant des coins entre
les establishments des deux partis et leurs «travailliste patriotiques», il a
tenté de les rallier à des politiques communes (fiscalité, santé,
infrastructure, immigration). Le 1er mars, la Bourse exulte. La
Russie un peu moins…
Alors, Pelosi, McCain et Graham… il vient ou pas, ce coup
d’État?
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